Kiné générale

La kinésithérapie générale englobe les traitements dans le cadre de la kinésithérapie respiratoire, neurologique, gériatrique et cardio-vasculaire.

  • La kiné respiratoire traite les affections respiratoires (chez l’adulte et le nourrisson) comme la bronchiolite du nourrisson, la bronchite, la bronchite spastique, les pneumonies, les BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive). Les techniques utilisées sont l’ELTGOL (expiration lente totale glotte ouverte en infralétrale), EDIC (exercice à débit inspiratoire contrôlé), ELPr (expiration lente prolongée), TP (toux provoquée) etc… Ces méthodes sont pointues, efficaces et récentes. Elles visent essentiellement au désencombrement bronchique afin d’évacuer les sécrétions abondantes.
  • La rééducation cardio-vasculaire concerne les patients ayant subi un infarctus du myocarde ou une intervention chirurgicale cardiaque comme un pontage, une chirurgie valvulaire, une greffe etc… Elle comprend des exercices respiratoires, afin de récupérer ses capacités pulmonaires et des exercices de revalidation. La prise en charge nécessite une reprise progressive d’exercices d’endurance et de renforcement. De nombreux outils comme le vélo, le tapis roulant, les ballons, des élastiques, des poids… seront très utiles.
  • La kiné neurologique concerne la rééducation après un AVC, un traumatisme crâniens, des lésions médullaires, des nerfs, la sclérose en plaque ou amyotrophique, les polyneuropathies, le parkinson, etc… La prise en charge vise à améliorer et conserver l’autonomie du patient, augmenter la mobilité, éviter des attitudes vicieuses ou de développer des compensations néfastes. La réinsertion personnelle, sociale, professionnelle est l’objectif principal dans ce type de prise en charge. Pour ça, un travail d’étirement sur table et d’exercices dans la grande salle avec de nombreux objets est indispensable.

Kiné sportive, orthopédique et traumatologique (Stéphanie Fontana)

Ce type de rééducation s’adresse à tout sportif (quelque soit son sport et son niveau) et a pour objectif principal la reprise rapide de l’activité sportive.

Les traitements sont également proposés à des patients nécessitant une rééducation post-opératoire dans le cadre d’une chirurgie orthopédique. dans le but d’une rééducation optimal, un partenariat a été établi avec une salle de sport de Huy pour réaliser les séances de kiné dans leur infrastructure.

 

De nombreuses techniques sont utilisées tout au long de la rééducation:

  • Le travail de mobilisation: le kiné récupère les amplitudes articulaires en proposant des mobilisations passives, auto-passives et actives.
  • Le renforcement musculaire : l’utilisation de poids, de ballon, de vélo, d’exercices sur tapis permettent de renforcer les muscles. c’est un point essentiel dans ma prise en charge.
  • Exercices de prévention et travail à domicile: il est important pour moi de favoriser l’autonomie et d’établir un programme d’exercice à poursuivre au domicile.
  • Le trigger point : un point trigger ou point gachette, est un un point douloureux accompagnée de douleur reportée qui se situe dans un muscle. Le traitement consiste à détendre et à assouplir la musculature et à détruire le point manuellement en appliquant une pression précise.
  • Le stretching musculaire : apprendre à utiliser les différentes techniques au bon moment (passif, ballistique)
  • L’électrothérapie et l’électrostimulation : l’électrothérapie est utilisée afin de lutter contre la douleur et l’inflammation présentent dans certaines pathologies du système musculo-squelettique. L’électrostimulation permet de développer la musculature, par le biais d’une stimulation électrique du système de la commande des muscles accompagnée d’une contraction volontaire ou non du muscle.
  • Le taping-straping et kinésiotaping : le taping est un bandage, élastique ou non, adhésif utilisé pour immobiliser ou restreindre un mouvement d’une articulation. Le kinésiotaping, est quand à lui une bande élastique, adhésive et de couleur utilisé pour favoriser la mobilité, améliorer la proprioception et les échanges circulatoires.
  • La méthode Cyriax : également appelé massage transversal profond (MTP), la méthode consiste en une friction transversale d’un tendon, ligament ou muscle et peut être douloureux.
  • Le crochetage myo-aponévrotique: l’outil utilisé s’appelle le crochet. Il en existe de différentes courbures et se terminent par une spatule. Sa forme lui permet d’agir à des endroits inaccessibles à la main. En effet, les espaces entre les muscles sont difficiles d’accès. Le crochetage est une méthode de traitement destinée à agir de façon mécanique et en profondeur sur les différents tissus, afin de les mobiliser les uns par rapport aux autres. Cette méthode est utilisée dans toutes les pathologies ostéo-articulaires et tissulaires où il existe un manque de mobilité des tissus

 

Kiné uro-gynécologique

Rééducation périnéale (Stéphanie Fontana)

Les principales pathologies rencontrées sont les incontinences urinaires d’effort, les instabilités vésicales, les prolapsus et les dyssynergie vésico-sphinctérienne.

Il faut savoir qu’une femme sur trois entre 35 et 50 ans et qu’une femme sur deux après 50 ans présente des fuites urinaires lors d’éternuement, de toux, de rire, de port de charge… La période qui suit une grossesse ou un accouchement est cruciale et peut déjà faire apparaître les premiers symptômes. Cet inconfort aux répercutions sociales importantes est réversible et évitable grâce à une prise en charge thérapeutique adaptée.Le traitement comprend des techniques spécifiques de rééducation manuelle, de rééducation par électrothérapie, de biofeedback mais aussi de rééducation à l’effort. La rééducation manuelle permet de faire prendre conscience au patient de son périnée et de renforcer les muscles pelviens. L’électrothérapie vise essentiellement à une prise de conscience et un réveil du périnée. Le biofeedback est un outil très précieux pour faire prendre conscience de la contraction du périnée. A l’aide d’une sonde intra-vaginale, la contraction musculaire est recueillie et retranscrite sur un écran. De cette façon, un feed-back visuel est directement donné au patient, qui peut visualiser le travail qu’il est en train de fournir.